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10 termes à connaître lors de la recherche d’herbes médicinales

 

 

Ce week-end, j’ai donné le cours d’introduction à la santé botanique à domicile que je propose ici, dans notre ferme. J’ai dû repenser à tout ce que je voulais le plus savoir quand j’ai commencé. L’une des choses les plus importantes que j’ai pu penser à couvrir était la terminologie. Cette idée peut sembler ennuyeuse, mais lorsque vous commencez à faire des recherches sur les différents aspects des herbes médicinales, vous remarquez beaucoup de nouvelle terminologie partout.

Quand vous vous asseyez pour lire une herbe médicinale, vous rencontrez des descriptions d’une plante donnée qui se lisent comme du grec. Jusqu’à ce que vous sachiez comment déchiffrer ce langage, vous êtes souvent dans le noir quant à savoir pourquoi il y a une si longue liste de bénéfices apparemment sans rapport. Comment diable la feuille de framboisier (Rubus idaeus) peut-elle augmenter les contractions de l’utérus à certains moments et les détendre à d’autres ? Lorsque vous comprenez le terme « amphotère », vous comprenez que le framboisier fait partie d’une classe d’herbes qui a la capacité de créer des effets également opposés dans le corps ; ceci est basé sur la nature tonique de la plante qui lui permet d’opérer en fonction de la situation dans le corps.

J’ai donc pensé que cette semaine, je consacrerais mon article à certains des termes les plus courants que vous pourriez lire concernant une herbe ou dans une recherche en ligne.

 

10 termes liés aux herbes médicinales

 

1. Altératif

Cette classe d’herbes a la capacité d’améliorer favorablement l’état du sang. Elles peuvent le faire par une action directe sur le système circulatoire, mais le plus souvent, elles soutiennent le foie dans son travail de filtrage de la toxicité dans le flux sanguin. Un altératif courant est le trèfle rouge (Trifolium pratense).

2. Anodin

Les herbes identifiées de cette manière ont la capacité de soulager la douleur. Un excellent exemple est le romarin (Rosmarinus officinalis).

3. Antispasmodique

Les plantes de ce groupe ont la capacité de soulager ou de prévenir les crampes ou les spasmes musculaires. Ma préférée ici est la scutellaire (Scutellaria lateriflora).

4. Carminatif

Ces plantes sont généralement pleines d’huiles volatiles. Elles favorisent la digestion en calmant les tensions dans l’estomac et les intestins et en stimulant un péristaltisme approprié. L’aneth (Anethum graveolens) est l’une des meilleures.

5. Démulsifiant

Ce sont des plantes qui ont une forte teneur en mucilage. Cela les rend apaisantes pour les muqueuses internes. La belle guimauve (Althaea officinalis) est un excellent exemple de démulsifiant.

6. Diaphorétique

Les herbes de ce groupe induisent la transpiration lorsqu’elles sont utilisées dans un thé chaud. Elles stimulent les reins et refroidissent une fièvre. Le gingembre (Zingiber officinale) est l’une de ces plantes qui peuvent réchauffer le corps.

7. Hépatique

Les herbes qui sont amères sont souvent hépatiques. Elles ont tendance à tonifier, renforcer et décongestionner le foie. Un exemple courant est la racine de pissenlit (Taraxacum officinale).

8. Nerf

Ces herbes tonifient et nourrissent le système nerveux. Tout le monde connaît la camomille (Matricaria recutita), c’est un exemple classique de ce groupe d’herbes.

9. Styptiques

Ces herbes arrêtent les saignements. L’achillée millefeuille (Achillea millefolium) est un fabuleux remède de premier secours pour les coupures.

10. Vulnéraire

Cette classe d’herbes favorise la croissance cellulaire et la cicatrisation de la peau. Le calendula (Calendula officinalis) en est un exemple.